Le jour où j’ai eu 36 ans (et plein d’enfants)

Ou l’illustration de La loi de murphy.

Parce que RIEN ne se passe jamais comme je veux.

Surtout les matins où tu es pressée, seule avec les 3, que le grand rate son bus.
Les soirs où tu t’es chopée une cagagne carabinée et qu’ils sont surexcités/fatigués et qu’il te faut garder ta dignité, assise, telle la cendrillon junkie de Téléphone, sur tes toilettes, une mounette accrochée à chaque mollet, tout ça devant les voisins d’en face. (ça c’est que si vous avez les toilettes dont la porte donne sur des voisins bien sûr)

Et globalement à chaque fois que je me la joue maman-parfaite, ça foire.

Ca c’était le matin, ou, seule avec Attila, j’ai décidé de nous lancer dans un atelier « allez ma poupée on va faire des lasagnes »:

Ca c’est le soir où j’ai fait des légumes cuits à la vapeur pour Madeuz (comme quoi ça peut m’arriver):

Là c’est un matin où j’étais à la bourre, que chaque seconde était comptée, que j’avais déjà fait semblant de pas sentir ce petit fumet émanant de la couche d’Attila, et que non ça j’peux pas le faire tenir jusqu’à la crèche. (note que j’ai pris le temps de faire la photo hein):

Et puis il y a les moments sans photos, le matin de mon anniversaire.
C’est moi la reine du bal normalement, non?
J’aurai du avoir le café servi au lit, et ne pas m’approcher d’une couche à moins de 5 mètres.

Au lieu de ça Attila m’a fait une crise de nerfs parce qu’en lui passant la manche du tee shirt je lui ai malencontreusement arraché son décalcomanie (collé précieusement par tatie Sof 48h avant) (avec 4 autres décalco) (48h durant lesquelles elle avait réussi à les garder) (non vraiment merci tatie Sof…)

Madeuz a fait caca jusque dans sa nuque. Evidemment je n’ai rien arrangé en lui enlevant le body. Elle en avait jusque dans les cheveux. Elle en a foutu de partout: lavabo, table à langer, brosse à dents. Je m’en suis foutu partout sur les mains.

Je vous épargne le verre de lait renversé par terre, l’heure de bouchon, l’arrivée au boulot sur les rotules.

Et là je suis dans mon élément, j’assure comme une bête (ou pas), mais en tout cas je me laisse pas déborder, je gère, je maîtrise, j’anticipe, je prévois.
Et à midi je me rends compte que j’ai du caca sur mon pull.

Mes pestouilles…